Se poser la question, c’est déjà conscientiser la nuance.
À chaque recrutement, vous vous assurez que vos futurs collaborateurs correspondent à une fiche de poste, en portant attention à leurs expériences, à leurs diplômes, à leurs compétences ou encore aux qualités annoncées sur leur CV.
Cela vous permet de garantir une adéquation et une cohérence entre leur profil professionnel et vos attentes du poste, du service, de l’entreprise.
Cela ne vous garantit pas leur capacité à tirer parti des enseignements issus de leurs expériences,
à utiliser les connaissances qu’ils ont acquises pour obtenir leurs diplômes, à mettre en œuvre les compétences qu’ils maîtrisent et à exploiter leurs qualités les plus innées.
« Avoir » n’est pas une garantie de résultat.
Parce que « avoir » ne dit rien de ce que nous faisons.
Parce que « faire » est tout autant conditionné, si ce n’est plus, par ce que nous sommes.
Le point de bascule ? La volonté, la possibilité et la capacité – toutes 3 réunies – de mobiliser ce que nous avons.
« Être compétent » c’est réveiller l’interdépendance de 3 dimensions : Ce que nous sommes, ce que nous avons, ce que nous (en) faisons.
Qui sont vos collaborateurs ? Quelles sont leurs valeurs, leurs besoins, leurs singularités ? De quoi disposent-ils pour réussir ? Comment s’y prennent-ils ?
Questionner les résultats de ses collaborateurs, c’est être capable de partager avec eux la responsabilité des réponses. C’est s’engager à prendre en compte les aspects qu’elles soulèvent.
au regard du contexte – organisationnel, matériel, relationnel, psychologique – et de son niveau de difficultés, d’hostilité, d’aléas ou de stress.
Aucun projet professionnel en tête, aucune attirance pour le code civil. La nuit précédant les premières épreuves, je plaide ma première affaire : la mienne. Se lever dans quelques heures, direction le rang. J’ai éteint mon réveil ce matin là. Et je me suis promis de réussir en dehors du cadre.
Pendant 10 ans je travaille, j’apprends, j’évolue.
Je découvre l’importance des rencontres qui accouchent d’opportunités. Je découvre que les capacités peuvent concurrencer les diplômes. Je comprends qu’être en dehors des standards, c’est attirer à soi l’audace de ceux qui sont prêts à parier sur vous.
Je n’ai alors aucune garantie à offrir. Mais je leur donne ma soif d’apprendre, mes idées, mon enthousiasme, mes jours off, mon esprit critique et mon œil neuf.
Je concilie management, gestion et production. Je réalise l’importance du fonctionnement relationnel sur la performance d’une équipe.
Cette diversité de rôles, de missions, d’échanges et de responsabilités renforce mon approche systémique et mes compétences en ingénierie projet.
En 2018, j’entreprends une formation de 15 mois aux côtés de Robert Weisz, enseignant chercheur en communication interpersonnelle et coach consultant formateur à la carrière internationale.
Au sein de son organisme de formation, j’apprends et expérimente à mon tour ce métier, avant de créer RESET en 2021.
L’autodidacte que je suis a toujours privilégié le pragmatisme et le recul pour aborder la réalité de l’entreprise : l’expérience avant la théorie, l’évidence avant le concept.
Adélaïde TINEL